Mon histoire...

 

Les années d’école communale


A Tenira, nous étions à l’école primaire du village. Nous étions trés minoritaires en temps qu’européens, la majorité était des maghrébins, et cela n’a posé aucun problème.  Ce fut même une trés bonne école du «VIVRE ENSEMBLE» malgré les évènements qui commençaient à déchirer l’Algérie.










En 2015, en visite à Ténira, je découvre qu’une sacristie de l’église désafectée, abrite un salon de coiffure. Je rentre et salue le coiffeur et son client. Je me présente en donnant mon nom, le client me dit :

- j’étais en classe avec Guy !

  1. - et bien Guy, c’est moi !


...nous avons le même âge, il est certainement sur la photo ci-contre, mais où? à l’occasion d’un passage, je lui demanderai...





Je fis ma première communion au village, derniers moments de mon enfance à Ténira. Je suis entouré de mes Parents dans le jardin de l’église. Nous étions 9, quatre filles et cinq garçons.

 

école Paixan

je suis le porte drapeau

Les années d’internat.


Pas de collège au village. De plus, mes parents ont souhaité que je termine le primaire dans une école à Oran. Ma mère avait un ami d’enfance qui tenait un internat, «la Jeune France». J’ai donc fait le CM2 à l’école publique «Paixan».




La «Jeune France» à Oran,





une oeuvre des Pères de Timon David dont le siège est à Marseille. Ce fut très dur pour moi, alors trés jeune, d’être en pension, loin de chez moi (plus de 100km).





J’ai passé une année éprouvante, loin de ma famille, c’était, de plus, le début des évènements d’Algérie qui ont conduit à l’indépendance.


La Jeune France à Oran




L’entrée en 6éme fut compromise du fait de résultats médiocres.


C’est le Père Grossard André, Père de Bétharram qui s’occupa de moi durant les vacances de 1955. J’ai préparé l’examen d’entrer et je l’obtins.

Avant de rentrer, il me fit aller en colonie de vacances à Betharram, prés de Lourdes en France où je me suis ressourcé.



A la rentrée d’Octobre 1955, j’entrais à l’école en 6ème à Sonis à Sidi Bel Abbés, plus prés de ma famille, et surtout avec des cousins qui étaient aussi dans ce collège.


Ecole de Sonis aujourd’hui

    
    
    
  
   



        

















La classe de 6ème à Sonis




Puis, alors que je me plaisais à Sonis, une visite du Père Gauchet, du Petit séminaire d’Oran, est venue me sortir de ce collège pour aller poursuivre à Oran.


En fait, j’avais dit que je voulais être prêtre, mais sans plus. Alors on m’a fait voir les grandes cérémonies de la Cathédrale d’Oran, j’ai accepté de rentrer au Petit Seminaire.

En octobre 1957, je suis rentré en 5eme, à Oran.


Me revoilà parti à Oran, loin de Tenira pour quatre ans, puisque j’ai redoublé la classe de quatrième.



le Petit Seminaire à Oran




J’aborde alors mon adolescence, sans connaître la vie de jeune comme l’ont fait mes frères et soeur et cousins et cousines à Ténira.

J’étais étranger quand je revenais à la maison... il fallait que je sois à part.





 

à suivre